Il n'a pas fallu attendre bien longtemps après la manifestation du Mardi 26 Aout à Aiacciu contre l'exposition des oeuvres d'Andres Serrano au musée Fesch, pour se délecter des réactions de ce que l'on peut nommer sans exagérer la nouvelle inquisition. Rappelons qu'au milieu des oeuvres faussement provocatrices, l'une d'elle donne des raisons aux catholiques de se sentir agressés, il s'agit du célèbre PISS-CHRIST, qui montre un crucifix plongé dans de l'urine.
PISS-CHRIST,
oeuvre clairement christianophobe et humiliante, donc, mais sensée satisfaire
toute personne éprise de culture vivant en Corse. Il est vrai que la Corse,
malgré son hymne qui n'est autre qu'un chant à la Vierge, malgré sa
consécration à Marie par Pascal Paoli à la Cunsulta, malgré la ferveur qui
accompagne chaque célébration dans chaque village de l'ile, et l'engouement
croissant pour les confréries, doit se satisfaire de recevoir cette exposition
sur son sol, vilaine terre enclavée, renfermée et rustre qu'elle est.... Et
puis, on voit dans PISS-CHRIST un crucifix comme on y aurait vu un coran ou une
étoile de David, plongés dans de l'urine, rien d'humiliant, en effet.....
C'était donc
LA priorité. Depuis le Riacquistu, les hommes et femmes qui se sont battus pour
que les générations à venir puissent choisir de parler leur langue, de la
chanter, de connaitre leur histoire et leur culture ont tout faux. Idem pour
les confréries, qui au lieu de faire renaitre célébrations et chant liturgiques
traditionnels, feraient mieux d'organiser des banquets sodomites dans les sacristies....
Et
puis vu que plusieurs de nos associations culturelles qui diffusent notre
culture et nos traditions sont volontairement exécutées lorsqu'on leur refuse
l'allocation des ressources nécessaires, quoi de mieux qu'un établissement financé
entre autres par les dotations publiques pour recevoir des oeuvres à nous faire
faire un tel bond civilisationnel !
_"AU NOM DE QUEL
POLITIQUEMENT CORRECT": D'un coté promouvoir, en Corse, avec
l'argent public des oeuvres sectaires, insultantes, blasphématoires et se
réclamer de la liberté artistique et de la provocation. Provocation
institutionnelle, certes, subventionnée, donc politiquement incorrecte envers
quelle idéologie dominante ? Ne croyez vous pas que les rapports de force dans
ce domaine sont largement déséquilibrés ?
De l'autre, des
corses, vivant en Corse ou de la diaspora, tous légitimes donc, venus faire
connaitre, pacifiquement, leur désapprobation. Venus défendre une religion, la
leur, celle qui a empreint leur terre et leur culture durant des siècles, bien
plus que les Lumières n'en déplaise. La religion catholique, devenue l'exutoire
des faux rebelles, de ceux qui n'aurons jamais le courage d'aller défendre des
femmes et des chrétiens en terres salafistes, ni des enfants de Gaza bombardés
au phosphore blanc, des bouffeurs de curetons faute d'oser s'attaquer à autre
chose.
À cet instant, qui
est POLITIQUEMENT CORRECT ?
_"LA LIBERTÉ
ARTISTIQUE" : La liberté artistique, celle invoquée par les
défenseurs de l'artiste n'est-elle pas arbitraire ? Faut-il donc montrer aux
jeunes qu'on devient richissime en présentant comme oeuvres d'art de l'urine
avec un symbole religieux dedans ? Le musée Fesch expose des oeuvres pourtant
plus élogieuses pour la civilisation dont nous sommes issus, de la Renaissance
comme c'est le cas en ce moment. La liberté d'un artiste ne se limite-t-elle
pas au droit des populations à ne pas se sentir agressées jusque dans leur
consciences ? Ou alors, on justifiera pareillement des photos pédophiles un
jour, pourquoi pas ? Puisque l'artistique prime.....L'art a donc bon dos.
N'est-ce pas
la liberté des diffuseurs de notre propre culture qui est sapée chaque jour du
fait de coupes dans les budgets qui leurs sont alloués ? "Faute de
moyens"..... Les amis du musée Fesch sauront que c'est justement le devoir
d'hommes libres chez eux de faire savoir que cette exhibition n'était
franchement pas une priorité.
_LA PROVOC': La
provocation artistique peut parfois faire passer de grands messages dans la
société, lorsqu'elle est risquée, quand l'artiste y met de sa peau, qu'il se
mouille, pour dénoncer une injustice. Mais l'art contemporain, sous couvert de
rébellion bon marché, donne trop souvent comme c'est ici le cas dans la
provocation business, voir la provocation subventionnée. Quelle dissidence !
L’idéologie nauséabonde, c’est de demander aux gens de regarder une œuvre
sans y chercher d’intention, comme si l’artiste devant sa toile, tel une amibe,
peignait sans le moindre sentiment et sans la moindre intention, vidé entièrement
de sa substance première. Oter à chaque oeuvre son sens, se consacrer à
l’unique contemplation de la prétendue esthétique. C’est celle qui affirme sans
ambages que placer ceci : (oeuvres de Serrano)
A coté de cela : (Couronnement de la Vierge au ciel, Le Tintoret)
est un choix artistique
remarquable (celui de M Costamagna en l’occurrence).
"En
labellisant ses urinoirs et en ajoutant des moustaches à La Joconde, Duchamp
inventait la provocation anodine, qui ne demandait qu’à passer à l’état de
procédé publicitaire. Ce qui ne manqua pas d’arriver. Depuis lors, le mode
d’intervention préféré des "artisses" (Louis-Ferdinand Céline), c’est
le simulacre de la provocation. Cela donne des légers émois sexuels à toutes
les Marie-Chantal de l’art contemporain. Des provocations éventées et convenues
qui fonctionnent comme des coups marketing à la manière des publicités
Benetton. Zéro risque, la signature du niveau zéro de l’art. Des petits pets
dans l’eau, des éviscérations en 3D, des automutilations pour rire, des
installations ineptes situées quelque part entre le stade banal et le stade
anal. Le charlatanisme, mais sans l’humour. La provocation, mais sans la
prison. Le mal, sans la damnation éternelle. Le saut dans le vide mais du haut
d’un tabouret."
François-Laurent
Balssa
Mais cela n'est pas tout. Il faut aussi préciser que notre lettre ouverte
à l'attention du maire d'Aiacciu, Mr. Laurent Marcangeli, ne visait pas à faire
"pression" ou à l'influencer, mais simplement à faire valoir auprès
de lui tous les arguments énoncés plus haut. Il est donc inutile à certains de
nous attribuer une quelconque intention de pression vis à vis de la
municipalité. En revanche, il est de notre devoir de signaler aux défenseurs de
l'artiste que leur arrogance atteint un niveau relativement appréciable, comme
on peut le lire dans la presse, ils ne se cachent pas d'avoir les
moyens de faire ce qu'ils nous reprochent. C'est à se demander qui est maire,
et qui est conservateur du musée.
I CRISTIANI
CORSI.
salute à voi cristiani corsi,
RépondreSupprimerPrimu à parlà vuleria à ringraziàvi per u curagiu ch'avete di purtà é di difende a parola di u signoru, pensu ch'hè tempu di cunsultassi in corsica sana é di pruvà à riflette di l'avvene di a fede cristiana.
Ci vole à parlà in ghesgia cù tutti i cristiani, ci vole dinnò chè tutti i cantadori si scontressanu per ùn lascià messe senza voce.
Sò cantadoru anch' eiu é in lu mio rughjone si canta assai mà in ghjesgia un si vede guasi più à nimu, forsa chi u signoru un paga tantu.
Vecu chi a sucetà in corsica cambia, pensu chi certa ghjente vulenu accascià u valore nustrale.
Valore chi ci face sparte un pezzu di pane cù quellu ch'hà bisognu, chi ci face accumpagnà un mortu in paradisu, incaminendulu cù cannelle generose.
Ci sò i frutti mà micca per a spartera. Ci hè l'amore mà sò pochi à ricevelu, simu diventatu peghju ch'in altrò, ci scumbattemu per dui pataconi, ci scurdemu di ciò chi face un corsu.
U corsu hè fattu per esse unitu, sottu l'appoghju di a vergine, i nostri antenati prutecavanu a terra, certi anu persu più chè soldi per a Corsica, anu persu a vita.
Vogliu parlà dinnò per à ghjuventù, sò un ghjuvanottu anch'eiu é ci vole à aiutà quellu ch'hè persu invece di ghjudicàlu, per esse corsu un ci vole micca un paghju di scarpone, u 4x4, a paghjella é l'usu di a lingua, u più impurtante hè u valore é u spiritu corsu, forsa hè di cunstatà chè simu pochi à l'avè capitu.
Ci sò dinnò i "signori maiori" chi ghjocanu à stupà nantu a nostra religione é l'eletti, elli, fermanu muti, eccu a laicità.
Principia sempre cù l'attizzu per compie cù l'opressione.
Speru à un populu unitu chè simu tutti fratelli.
Curagiu é salute à tutti.
A.Chiesi
À ringraziavvi di u vostru cummentu. U vostru discorsu hè ghjustu, si vede ch´è vo site un cristianu sinceru è Corsu sciappatu. À truvacci u 6 in Aiacciu per a manifestazione, sì Dio vole !
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