Police perso : Cristiani Corsi: DE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION À LA LIBERTÉ D'EXCEPTION
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vendredi 29 août 2014

DE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION À LA LIBERTÉ D'EXCEPTION





 
       Il n'a pas fallu attendre bien longtemps après la manifestation du Mardi 26 Aout à Aiacciu contre l'exposition des oeuvres d'Andres Serrano au musée Fesch, pour se délecter des réactions de ce que l'on peut nommer sans exagérer la nouvelle inquisition. Rappelons qu'au milieu des oeuvres faussement provocatrices, l'une d'elle donne des raisons aux catholiques de se sentir agressés, il s'agit du célèbre PISS-CHRIST, qui montre un crucifix plongé dans de l'urine.



   PISS-CHRIST, oeuvre clairement christianophobe et humiliante, donc, mais sensée satisfaire toute personne éprise de culture vivant en Corse. Il est vrai que la Corse, malgré son hymne qui n'est autre qu'un chant à la Vierge, malgré sa consécration à Marie par Pascal Paoli à la Cunsulta, malgré la ferveur qui accompagne chaque célébration dans chaque village de l'ile, et l'engouement croissant pour les confréries, doit se satisfaire de recevoir cette exposition sur son sol, vilaine terre enclavée, renfermée et rustre qu'elle est.... Et puis, on voit dans PISS-CHRIST un crucifix comme on y aurait vu un coran ou une étoile de David, plongés dans de l'urine, rien d'humiliant, en effet.....

    C'était donc LA priorité. Depuis le Riacquistu, les hommes et femmes qui se sont battus pour que les générations à venir puissent choisir de parler leur langue, de la chanter, de connaitre leur histoire et leur culture ont tout faux. Idem pour les confréries, qui au lieu de faire renaitre célébrations et chant liturgiques traditionnels, feraient mieux d'organiser des banquets sodomites dans les sacristies....

     Et puis vu que plusieurs de nos associations culturelles qui diffusent notre culture et nos traditions sont volontairement exécutées lorsqu'on leur refuse l'allocation des ressources nécessaires, quoi de mieux qu'un établissement financé entre autres par les dotations publiques pour recevoir des oeuvres à nous faire faire un tel bond civilisationnel !

_"AU NOM DE QUEL POLITIQUEMENT CORRECT": D'un coté promouvoir, en Corse, avec l'argent public des oeuvres sectaires, insultantes, blasphématoires et se réclamer de la liberté artistique et de la provocation. Provocation institutionnelle, certes, subventionnée, donc politiquement incorrecte envers quelle idéologie dominante ? Ne croyez vous pas que les rapports de force dans ce domaine sont largement déséquilibrés ?
 De l'autre, des corses, vivant en Corse ou de la diaspora, tous légitimes donc, venus faire connaitre, pacifiquement, leur désapprobation. Venus défendre une religion, la leur, celle qui a empreint leur terre et leur culture durant des siècles, bien plus que les Lumières n'en déplaise. La religion catholique, devenue l'exutoire des faux rebelles, de ceux qui n'aurons jamais le courage d'aller défendre des femmes et des chrétiens en terres salafistes, ni des enfants de  Gaza bombardés au phosphore blanc, des bouffeurs de curetons faute d'oser s'attaquer à autre chose.
  À cet instant, qui est POLITIQUEMENT CORRECT ?

_"LA LIBERTÉ ARTISTIQUE" : La liberté artistique, celle invoquée par les défenseurs de l'artiste n'est-elle pas arbitraire ? Faut-il donc montrer aux jeunes qu'on devient richissime en présentant comme oeuvres d'art de l'urine avec un symbole religieux dedans ? Le musée Fesch expose des oeuvres pourtant plus élogieuses pour la civilisation dont nous sommes issus, de la Renaissance comme c'est le cas en ce moment. La liberté d'un artiste ne se limite-t-elle pas au droit des populations à ne pas se sentir agressées jusque dans leur consciences ? Ou alors, on justifiera pareillement des photos pédophiles un jour, pourquoi pas ? Puisque l'artistique prime.....L'art a donc bon dos.
    N'est-ce pas la liberté des diffuseurs de notre propre culture qui est sapée chaque jour du fait de coupes dans les budgets qui leurs sont alloués ? "Faute de moyens"..... Les amis du musée Fesch sauront que c'est justement le devoir d'hommes libres chez eux de faire savoir que cette exhibition n'était franchement pas une priorité.

_LA PROVOC': La provocation artistique peut parfois faire passer de grands messages dans la société, lorsqu'elle est risquée, quand l'artiste y met de sa peau, qu'il se mouille, pour dénoncer une injustice. Mais l'art contemporain, sous couvert de rébellion bon marché, donne trop souvent comme c'est ici le cas dans la provocation business, voir la provocation subventionnée. Quelle dissidence !

L’idéologie nauséabonde, c’est de demander aux gens de regarder une œuvre sans y chercher d’intention, comme si l’artiste devant sa toile, tel une amibe, peignait sans le moindre sentiment et sans la moindre intention, vidé entièrement de sa substance première. Oter à chaque oeuvre son sens, se consacrer à l’unique contemplation de la prétendue esthétique. C’est celle qui affirme sans ambages que placer ceci : (oeuvres de Serrano)







A coté de cela : (Couronnement de la Vierge au ciel, Le Tintoret)



est un choix artistique remarquable (celui de M Costamagna en l’occurrence).


"En labellisant ses urinoirs et en ajoutant des moustaches à La Joconde, Duchamp inventait la provocation anodine, qui ne demandait qu’à passer à l’état de procédé publicitaire. Ce qui ne manqua pas d’arriver. Depuis lors, le mode d’intervention préféré des "artisses" (Louis-Ferdinand Céline), c’est le simulacre de la provocation. Cela donne des légers émois sexuels à toutes les Marie-Chantal de l’art contemporain. Des provocations éventées et convenues qui fonctionnent comme des coups marketing à la manière des publicités Benetton. Zéro risque, la signature du niveau zéro de l’art. Des petits pets dans l’eau, des éviscérations en 3D, des automutilations pour rire, des installations ineptes situées quelque part entre le stade banal et le stade anal. Le charlatanisme, mais sans l’humour. La provocation, mais sans la prison. Le mal, sans la damnation éternelle. Le saut dans le vide mais du haut d’un tabouret."


François-Laurent Balssa




   Mais cela n'est pas tout. Il faut aussi préciser que notre lettre ouverte à l'attention du maire d'Aiacciu, Mr. Laurent Marcangeli, ne visait pas à faire "pression" ou à l'influencer, mais simplement à faire valoir auprès de lui tous les arguments énoncés plus haut. Il est donc inutile à certains de nous attribuer une quelconque intention de pression vis à vis de la municipalité. En revanche, il est de notre devoir de signaler aux défenseurs de l'artiste que leur arrogance atteint un niveau relativement appréciable, comme on peut le lire dans la presse, ils ne se cachent pas d'avoir les moyens de faire ce qu'ils nous reprochent. C'est à se demander qui est maire, et qui est conservateur du musée.


I CRISTIANI CORSI.

2 commentaires:

  1. salute à voi cristiani corsi,

    Primu à parlà vuleria à ringraziàvi per u curagiu ch'avete di purtà é di difende a parola di u signoru, pensu ch'hè tempu di cunsultassi in corsica sana é di pruvà à riflette di l'avvene di a fede cristiana.
    Ci vole à parlà in ghesgia cù tutti i cristiani, ci vole dinnò chè tutti i cantadori si scontressanu per ùn lascià messe senza voce.
    Sò cantadoru anch' eiu é in lu mio rughjone si canta assai mà in ghjesgia un si vede guasi più à nimu, forsa chi u signoru un paga tantu.
    Vecu chi a sucetà in corsica cambia, pensu chi certa ghjente vulenu accascià u valore nustrale.
    Valore chi ci face sparte un pezzu di pane cù quellu ch'hà bisognu, chi ci face accumpagnà un mortu in paradisu, incaminendulu cù cannelle generose.
    Ci sò i frutti mà micca per a spartera. Ci hè l'amore mà sò pochi à ricevelu, simu diventatu peghju ch'in altrò, ci scumbattemu per dui pataconi, ci scurdemu di ciò chi face un corsu.
    U corsu hè fattu per esse unitu, sottu l'appoghju di a vergine, i nostri antenati prutecavanu a terra, certi anu persu più chè soldi per a Corsica, anu persu a vita.
    Vogliu parlà dinnò per à ghjuventù, sò un ghjuvanottu anch'eiu é ci vole à aiutà quellu ch'hè persu invece di ghjudicàlu, per esse corsu un ci vole micca un paghju di scarpone, u 4x4, a paghjella é l'usu di a lingua, u più impurtante hè u valore é u spiritu corsu, forsa hè di cunstatà chè simu pochi à l'avè capitu.
    Ci sò dinnò i "signori maiori" chi ghjocanu à stupà nantu a nostra religione é l'eletti, elli, fermanu muti, eccu a laicità.
    Principia sempre cù l'attizzu per compie cù l'opressione.

    Speru à un populu unitu chè simu tutti fratelli.
    Curagiu é salute à tutti.
    A.Chiesi

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  2. À ringraziavvi di u vostru cummentu. U vostru discorsu hè ghjustu, si vede ch´è vo site un cristianu sinceru è Corsu sciappatu. À truvacci u 6 in Aiacciu per a manifestazione, sì Dio vole !

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