Police perso : Cristiani Corsi: SERRANO GO HOME, CECCALDI WELCOME !
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jeudi 11 septembre 2014

SERRANO GO HOME, CECCALDI WELCOME !


   Notre engagement, bien que n'étant pas dévolu à la légèreté, ne nous empeche cependant pas de nous exprimer sur ce qui se passe en Corse de bien, de beau, et ce sur des sujets qui ne font cependant pas partie de nos thèmes généraux.












     Ayant été les premiers "publicitaires" des œuvres d'Andres Serrano, à nos corps défendant, nous n'attendrons pas ses remerciements pour apprécier les œuvres d'une autre artiste, celles-ci beaucoup plus délectables.
    C'est en effet dans le quotidien unique que nous apprenons qu'a lieu depuis le 1er septembre, l'exposition "BACK TO THE KODACK", de Caudia Braillard-Ceccaldi. D'instants de farniente volés sur la plage à Rio, aux saveurs de Dolce Vita des rues milanaises, c'est toute l'authenticité de l'etre humain que l'artiste nous dévoile. On peut y voire que la beauté se trouve dans de purs instants de la vie quotidienne, pour peu de prendre le temps de les savourer. C'est un art de vivre et un sens du beau tout en pureté, brut et simple, qui ressort des clichés de la jeune photographe. Ici, en lieu et place de l'urine et du religieux profané, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe calme et volupté, dirait Baudelaire. D'ailleurs, en admirant les œuvres de la jeune insulaire, on peut penser à la définition que fit du beau l'auteur des Fleurs du Mal: quelque chose d'éternel et quelque chose de transitoire, d'absolu et de particulier. C'est ce qu'on ressent à la vue de l'exposition "Back to the Kodack", des moments éphémères, presque insignifiants de la vie, qui font appel à une profonde sensibilité intérieure, enracinée. Si le Freddo n'avait jamais pris Roberta dans son Alfa Romeo rouge dans Romanzo Criminale (le film), Claudia Braillard-Ceccaldi aurait cherché la scène dans une rue italienne.

Exposition "Back to the Kodack" de Claudia Braillard-Ceccaldi, salle du corps de garde, à Bonifacio jusqu'au 15 septembre.

PS: détail anodin, mais l'artiste aussi est moins déplaisante à voire qu'Andres Serrano....


I CRISTIANI CORSI.

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