Au
regard des évènements décisifs dont a été secouée la Corse depuis les dernières
élections, Cristiani Corsi s’est vu attaqué par de nombreux sites et autres
journaux de différentes obédiences mondialistes. Subissant une tactique de
diffamation outrancière et mutilatrice, Cristiani Corsi serait une nouvelle
itération d’un fascisme qui viserait à « détruire l’altérité musulmane »,
aurait organisé le saccage du lieu de prière musulman lors de la
manifestation en décembre dernier, verserait dans la rhétorique « nauséabonde
de l’extrême droite » ; bref : notre mouvement serait à la source de
toutes les exactions les plus xénophobes de ces derniers temps, et de ceux
à venir.
Il
va presque sans dire qu’une telle critique heurte notre sensibilité politique
et chrétienne, qui, loin de supporter la violence antireligieuse des
manifestations d’Ajaccio, la déplore au contraire. Dans la mouvance des
propos de Monseigneur l’Évêque, nous comprenons en effet la réaction d’un peuple
corse indigné par le caillassage de ses pompiers, tout comme nous comprenons la
stupeur des familles maghrébines qui se sont vues amalgamées à la
délinquance banlieusarde. Nous affirmons cependant que les débordements de
violence, dont ont été victimes et Corses, et Arabes, n’ont d’autre raison
que l’indifférentisme culturel et religieux dans lesquels on cherche à les
noyer. Depuis bientôt soixante ans, la communauté musulmane, en Corse et
dans toute l’Europe, se fait grandissante. Parallèlement à l’afflux massif
et continuel de nouveaux arrivants un certain nombre de problèmes ont émergé
: voile, nourriture halal, prières dans les rues, violences quotidiennes et
violences terroristes, qui posent la question de la cohabitation et de
l’assimilation. L’absence de considération politique pour les peuples
européens qui aspirent à vivre en harmonie avec leur foi et leur histoire, le dédouanement
politique général, sous couvert d’antifascisme, face aux perspectives de
submersion culturelle, a plongé l’Europe toute entière dans une impasse,
laquelle n’est pas sans danger pour la communauté musulmane.
L’Européen
qui refuse et la perspective d’un remplacement culturel, et l’impunité des
éléments délinquants qui profitent de la permissivité à sens unique du «
vivre ensemble », semblent en effet n’avoir que deux choix : ou bien subir
l’injustice, ou bien la faire subir. C’est ainsi que la Corse, et Ajaccio
plus précisément, est devenu en décembre dernier le théâtre de cette fatale
alternative. Cette situation globale, que l’idée de « communauté de destin
» ne fait qu’accentuer dans son potentiel chaotique et insurrectionnel,
doit cesser.
La
« communauté de destin », et son corollaire républicain la laïcité, doctrine
qui vise à nier purement et simplement le fait religieux, met
nécessairement en concurrence les différentes religions, ainsi que leur
extension culturelle qui composent la société civile. En résulte une sorte de «
marché de la libre concurrence religieuse », où le rapport
interconfessionnel est inévitablement un rapport d‘inimité. C’est cet
espace laïque qu’il s’agit donc aujourd’hui d’abolir : tant que la laïcité aura
prétention à dominer le religieux, Corses et Arabes seront dans
l’impossibilité d’harmoniser leurs différences culturelles. La
réaffirmation de l’identité chrétienne de la Corse et du Corse apparaît ainsi
comme la seule alternative historique, politique, et culturelle viable,
qui puisse à la fois préserver le peuple corse de sa disparition sur son
propre sol, et pacifier les relations avec la communauté musulmane (qui n’a pas
à pâtir des exactions de quelques uns de ses éléments.)
Rétablir
la vérité de la catholicité corse, ce n’est pas, en effet, exclure une
communauté qui ne se retrouverait pas dans cette définition. Ce n’est pas
non plus (il est vrai) instaurer une égalité culturelle anhistorique, qui
laisserait penser que l’Islam a une légitimité équivalente au christianisme sur
le territoire corse. Au-delà de cette aporie moderne, qui aboutirait
une fois encore à une rivalité interculturelle, l’affirmation de notre
droit à nous inscrire dans la continuité historique de notre communauté traditionnelle
permettra de renouer avec le sain concept d’hospitalité, -- facteur
d’intégration véritable en ceci qu‘il permet de déterminer culture
d‘accueil, et culture accueillie.
Ce
sont cette visibilité et cet équilibre dans les rapports communautaires qui
permettront d’établir un respect mutuel, à même d’organiser les relations
entre Corses et Arabes, sans que l’une ou l’autre des communautés n’ait à
se nier. C’est également cette distinction entre accueillants et accueillis qui
saura définir les droits et les devoirs de chacun.
Si
la Corse a pour spécialité de produire des Corses, cela s’est toujours fait
ainsi : catholiquement.
Entièrement d'accord!la Corse est une réalité chrétienne,(ex:Sarté et son caténacciu)avec sa culture,ses fêtes,églises,couvents et monastères.
RépondreSupprimerCeux qui y viennent n'ont qu'a respecter cette culture ou rester chez eux!
Et n'oublions pas les souffrances du peuple Corse parasité par ces mêmes peuples sarrasins,durant des siècles,pratiquant un génocide infecte dans le sang,l'esclavagisme,le vole et le viol;jusqu'à l'édification des tours-génoises qui pourtant sont encore bien visible!
Le respect de l’accueillant doit être inaliénable et madonaccia et puis voilà!
Si nous obtenons l’indépendance face à la france aux vues des exactions de cette dernière envers les anciens .Que pourrait-on penser si 2 siècles plus tard la nouvelle génération privilégie une nouvelle invasion française!Pareille pour une nouvelle invasion de sarrasins!
Si par ses différents gouvernements l'état français à fait des "cagades" en afrique,
moyen orient,irak,syrie(et j'en passe)il n'a qu'a se "démerder"avec ses alliés de basses-besognes complices dans leur course au profits psychopathes!
La Corse n'est aucunement responsable des agissements de sa tutelle et n'a pas à suivre ses initiatives suicidaires!