La Corse est depuis plusieurs semaines impliquée politiquement dans « la crise des migrants », nommés « réfugiés » depuis la publication de la photo du petit Aylan. Ces politiques menées par les puissances occidentales et leurs alliés des pays du Golfe ont pour objectif, entre autres, de déstabiliser le monde arabo-musulman et de faire chuter le régime Syrien.
La chute de ce régime entrainerait à court terme l’éradication des communautés chrétiennes historiques de la région (Syrie, Irak, Liban ), ainsi que le revendiquent les groupes terroristes engagés dans l’offensive. Dans leur immense majorité, les Chrétiens de la région soutiennent la Syrie nationaliste et tous les responsables communautaires, évêques et patriarches refusent l’idée même de quitter leurs terres ancestrales [1]. Leur exil massif signifierait la victoire des terroristes.
Cet appel à la « charité » des européens est étrangement porté aujourd’hui par nos politiques allant même jusqu’à fonder l’accueil des migrants sur l’Évangile. [2] Ceux-ci semblent oublier le nécessaire exercice de la justice, qui ordonne la charité, sans quoi l’on déshabille l’un pour habiller l’autre. Mais qu’importe, le but étant, par le biais d’opération de communication et en submergeant les peuples européens sous l’émotion, de favoriser une invasion à peine déguisée, qui engendrera de manière quasi certaine le chaos.
Participer à l’opération gouvernementale revient donc, pour les responsables politiques Corses, à collaborer aux menées impérialistes au Moyen Orient et en Europe. C’est aussi agir contre les intérêts du peuple Corse et contrevenir au devoir de justice, au vu de la grave crise économique, sociale et identitaire que subit notre pays.
Dans ce contexte, la conscience politique et la mise en pratique des valeurs catholiques qui fondent l’identité du peuple Corse exigent une réponse claire aux problèmes soulevés par la situation, articulée autour de plusieurs axes : défense des intérêts de la Corse, de la civilisation Européenne, du christianisme oriental.
C’est pourquoi nous estimons que la seule opération souhaitable consiste en l’accueil de quelques familles chrétiennes d’Irak et de Syrie, hors du cadre de l’opération gouvernementale, jusqu’à la stabilisation sécuritaire de leurs pays respectifs. Cette opération s'inscrirait ainsi dans le cadre du soutien à l’effort de guerre de la Syrie et de la Russie contre l’Etat Islamique. Ainsi la possibilité de vivre paisiblement dans cette région du monde pourrait revenir. Et nous ne saurions rendre de meilleur service à ces peuples.
CRISTIANI CORSI
[1] Pour retrouver les propos des patriarches
[2] Et il est pourtant bien rare de les voir mener des politiques de natalité et de protection des valeurs familiales, en s’appuyant sur des valeurs évangéliques.
Position très pertinente à rebours d'un certain catholicisme "sous contrôle" confondant universalisme spirituel et mondialisme anti-traditionnel. La Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et les pautres pays de l'est ne sont pas moins chrétiens que nous et refusent l'invasion programmée. Nos politiciens corses se sont une fois de plus ridiculisés. Vergogna à elli ! Vive la Syrie combattante ! Vive la Russie renaissante, protectrice de la Chrétienté ! Forza Cristiani Corsi !
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