Police perso : Cristiani Corsi: Nation et religiosité
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lundi 23 février 2015

Nation et religiosité




Depuis les années 80, de nombreuses stratégies ont été utilisées  afin d’infirmer l’évidence,  voire d’interdire catégoriquement l’évocation de la présence grandissante de la communauté musulmane,
éloignée de notre civilisation christiano-helleno-romaine. Ceux qui ont toujours refusé de se conformer à la langue de bois se sont d’ailleurs vus virulemment broyés médiatiquement et judiciairement à grands renforts de sémantique scrupuleusement choisie dans le but de tétaniser les esprits.  
Malgré ces tentatives de désinformation et de culpabilisation, force est de constater qu’il n’est possible de masquer une vision rationnelle de la société française, dont la Corse est le miroir grossissant.
Le remplacement civilisationnel est combiné par une déliquescence des valeurs chrétiennes et un essor de la culture laïcarde consummériste à laquelle les musulmans résistent. Ainsi progressivement, deux visions se dessinent, effaçant les clivages obsolètes gauche/droite, celui de la tradition contre le libertarisme. Quelle vision traditionnaliste ? A l’instar de la fiction de Michel Houellebecq, de tels constats  pourraient laisser présager une  montée en puissance d’individus politiquement organisés, portés par la volonté d’ancrer les valeurs de l’Islam au plan politique. Leur accès au pouvoir marquerait le dernier coup de grâce, l’ultime offense à notre civilisation.
 
Une communauté de plus en plus importante mais encore désorganisée
Démographiquement le poids de cette composante de la société est indéniable  et ne fait que se renforcer années après années. A ce titre, Michèle Tribalat avance le chiffre de 5 millions de musulmans en France.
D’une part, le solde migratoire « légal » dû aux flux d’Afrique (Maghreb et Sub-Sahara) engendre de facto une augmentation du nombre de ces individus. Il faut ajouter à cela le nombre inconnu, mais évaluable, des clandestins qui parviennent aux portes de l’Europe par les voies ouvertes par les passeurs. La pression  migratoire se fait de plus en plus ressentir de part l’entrée de l’Afrique dans la phase de transition démographique (forte natalité et baisse de la mortalité) qui aura un effet fulgurant sur l’essor la population africaine qui représentera 25% de la population mondiale en 2050. A ce stade, il sera très complexe de limiter l’accès de ces peuples  aux portes de l’Europe.
Avec plus de 4,7 enfants par femme en moyenne ; avec un record au Niger où l’on recense 7,57 enfants/femme ; le taux de fécondité du continent africain est indéniablement élevé comparativement aux taux européens dont le solde naturel est à faire pâlir. Si le continent ne se développe pas davantage économiquement dans les prochaines années, il est fort à parier que des mouvements de populations vont s’observer, toujours dans l’objectif de gagner l’El Dorado Européen.
Cet élan démographique est évidemment associée à la force religieuse.



Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. Bossuet

Alors que l’immigration s’intégrait historiquement dans un objectif de travail, elle est devenue peu à peu un phénomène savamment conçu afin d’entamer un remplacement de population, un métissage, une progressive amnésie de l’identité dans un but final de fragmentation individuelle et de perte du socle commun.
Trente années de « droit de l’hommisme », d’antiracisme ont eu raison de toutes tentatives de résistance à un système dont les effets occultent très souvent les causes. Pour survivre, l’ultralibéralisme  appliqué à toutes les strates du système nécessite d’entreprendre la démolition des fondements structurant la société. C’est ainsi que tour à tour, e catholicisme a été écarté, décrédibilisé, réduit à un état de mort clinique ; le peuple a perdu son identité, son sens critique et sa compréhension des articulations historiques ; et que le pouvoir a  été transmis à des hommes de paille au service du globalisme mondial.
Ainsi sans assimilation, les populations d’ailleurs ne peuvent se diluer dans la masse. Bien au contraire, on les encourage à exalter leurs origines, leurs différences… on se souviendra de l’entre deux tours de 2002 pendant lequel Ségolène Royale expliquait qu’un individu d’origine sénégalaise devait perpétuer les traditions de son pays en France : parler le wolof, manger du mafé et se vêtir d’un boubou... bref promouvoir une culture hors sol, aussi aberrante qu’une tomate qui pousse en Hollande. C’est le processus classique utilisé afin de fragmenter un groupe.
Concomitamment, la culture autochtone est attaquée de la part des élites mondialisée et par les jeunes racailles manipulées rendant impossible la transformation des populations « d’ailleurs ». L’autochtone devient un benêt consanguin raciste et idiot dont l’ancrage sur son territoire, de manière souvent séculaire, est à fouler du pied. Une nation est une âme, un principe spirituel, qui renvoie à l’héritage chrétien, et qui ne peut se fonder que sur la conjonction de cultes voués à l’histoire, à celui des ancêtres et au territoire habité, disait Ernest Renan. Autant dire l’impensable aujourd’hui !
Totalement écartée de la sphère publique, la religion catholique est brocardée, ridiculisée par la satire, asphyxiée par des procédés sournois et supplantée par de nouvelles sacralités imposées les Think Tank tyranniquement « progressistes ».

Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas.
Sur ce terreau et ce nouveau rapport de force qui tient sa logique à la pression démographique, l’Islam tient une place de plus en plus stratégique. Il devient donc naturel qu’un groupe d’individus non assimilé veuille tenter de faire plier les institutions par des revendications tenaces.
Communautarisme, religiosité puissante, communauté musulmane démographiquement importante… les ingrédients sont réunis pour faire naitre un mouvement politique organisé autour de nouveau paradigmes. Houellebecq l’imagine dans Soumission, son dernier livre, et à nouveau la doxa s’insurge, trépigne, occulte, refuse, ment. Rien ne sert de vouloir dissimuler l’évidence, plus personne n’est dupe, son roman est plausible et pose la question de savoir comment une telle arrivée au pouvoir est réalisable ? Plusieurs conjonctures offriraient cette possibilité et nous allons les exposer non exhaustivement ici afin d’étayer notre propos. Imaginons un communautarisme qui croit à la façon anglo-saxonne, pilotée par un Conseil Représentatif des Institution Musulmanes, qui une fois organisé pourrait inviter à diner les gouvernants afin de les réprimander et de leur donner la marche à suivre pour l’année à venir. Ce pouvoir serait donc un pouvoir non élu, mais parfaitement puissant à compter que les musulmans investissent peu à peu la sphère médiatico-financière.
Voici un autre scénario : un candidat musulman promu par un parti historique, qui finirait par se désolidariser dudit parti une fois au pouvoir. Ici la prise de pouvoir serait parfaitement démocratique. Par exemple un PS en perdition pourrait parfaitement tenter de rattraper les choix sociétaux jugés déviants par les musulmans en leur accordant une tribune plus grande à l’aide d’un candidat de leur communauté prêt à défendre leurs intérêts. En draguant cet électorat boudé par les ouvriers, il est fort à parier que leur retour au pouvoir est jouable.
Enfin, nous pourrions imaginer que par l’aide de partis qui prôneraient la réconciliation entre communautés, très populaires voire clientéliste dans les zones urbaines périphériques, d’habiles individus s’immisceraient dans l’échiquier politique d’abord à l’échelle locale puis nationale. Ici, La prise de pouvoir est aussi démocratique, mais elle débuterait par les municipales, puis par la députation. Ce scénario est sans doute le plus redoutable car l’enserrement se ferait avec progression et subtilité.


Ainsi, l’absence de spiritualité des européens, le présentéisme et le consumérisme ne suffisent plus à endiguer le mal qui  ronge l’esprit de l’Homme. Ce mal c’est le vide, c’est le néant qui gagne les âmes et les cœurs qui attendent d’être comblés.  Si la religion musulmane a le vent en poupe,  elle n’est pas l’unique alternative à la lutte contre le libertarisme d’autant qu’elle détruit elle aussi nos traditions séculaires tout comme le système ultra libéral à un autre niveau de lecture.
Le catholicisme est l’unique moyen de lutte contre ces deux griffes qui nous enserrent.

I CRISTIANI CORSI



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