Depuis les années 80, de nombreuses stratégies ont été utilisées afin d’infirmer l’évidence, voire d’interdire catégoriquement l’évocation de la présence grandissante de la communauté musulmane,
Malgré ces tentatives de désinformation et de
culpabilisation, force est de constater qu’il n’est possible de masquer une
vision rationnelle de la société française, dont la Corse est le miroir grossissant.
Le remplacement civilisationnel est combiné par
une déliquescence des valeurs chrétiennes et un essor de la culture laïcarde
consummériste à laquelle les musulmans résistent. Ainsi progressivement, deux
visions se dessinent, effaçant les clivages obsolètes gauche/droite, celui de
la tradition contre le libertarisme. Quelle vision traditionnaliste ? A
l’instar de la fiction de Michel Houellebecq, de tels constats pourraient laisser présager une montée en puissance d’individus politiquement
organisés, portés par la volonté d’ancrer les valeurs de l’Islam au plan
politique. Leur
accès au pouvoir marquerait le dernier coup de grâce, l’ultime offense à notre civilisation.
Une
communauté de plus en plus importante mais encore désorganisée
Démographiquement le poids de cette composante
de la société est indéniable et ne fait
que se renforcer années après années. A ce titre, Michèle Tribalat avance le
chiffre de 5 millions de musulmans en France.
D’une part, le solde migratoire
« légal » dû aux flux d’Afrique (Maghreb et Sub-Sahara) engendre de facto une augmentation du nombre de ces
individus. Il faut ajouter à cela le nombre inconnu, mais évaluable, des
clandestins qui parviennent aux portes de l’Europe par les voies ouvertes par les
passeurs. La pression migratoire se fait
de plus en plus ressentir de part l’entrée de l’Afrique dans la phase de
transition démographique (forte natalité et baisse de la mortalité) qui aura un
effet fulgurant sur l’essor la population africaine qui représentera 25% de la
population mondiale en 2050. A ce stade, il sera très complexe de limiter
l’accès de ces peuples aux portes de
l’Europe.
Avec plus de 4,7 enfants par femme en moyenne ;
avec un record au Niger où l’on recense 7,57 enfants/femme ; le taux de
fécondité du continent africain est indéniablement élevé comparativement aux
taux européens dont le solde naturel est à faire pâlir. Si le continent ne se
développe pas davantage économiquement dans les prochaines années, il est fort
à parier que des mouvements de populations vont s’observer, toujours dans
l’objectif de gagner l’El Dorado Européen.
Cet élan démographique est évidemment associée
à la force religieuse.
Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets
dont ils chérissent les causes. Bossuet
Alors que l’immigration s’intégrait
historiquement dans un objectif de travail, elle est devenue peu à peu un
phénomène savamment conçu afin d’entamer un remplacement de population, un
métissage, une progressive amnésie de l’identité dans un but final de
fragmentation individuelle et de perte du socle commun.
Trente années de « droit de
l’hommisme », d’antiracisme ont eu raison de toutes tentatives de
résistance à un système dont les effets occultent très souvent les causes. Pour
survivre, l’ultralibéralisme appliqué à
toutes les strates du système nécessite d’entreprendre la démolition des fondements
structurant la société. C’est ainsi que tour à tour, e catholicisme a été écarté,
décrédibilisé, réduit à un état de mort clinique ; le peuple a perdu son
identité, son sens critique et sa compréhension des articulations historiques ;
et que le pouvoir a été transmis à des
hommes de paille au service du globalisme mondial.
Ainsi sans assimilation, les populations
d’ailleurs ne peuvent se diluer dans la masse. Bien au contraire, on les
encourage à exalter leurs origines, leurs différences… on se souviendra de
l’entre deux tours de 2002 pendant lequel Ségolène Royale expliquait qu’un
individu d’origine sénégalaise devait perpétuer les traditions de son pays en
France : parler le wolof, manger du mafé et se vêtir d’un boubou... bref
promouvoir une culture hors sol, aussi aberrante qu’une tomate qui pousse en
Hollande. C’est le processus classique utilisé afin de fragmenter un groupe.
Concomitamment, la culture autochtone est
attaquée de la part des élites mondialisée et par les jeunes racailles
manipulées rendant impossible la transformation des populations
« d’ailleurs ». L’autochtone devient un benêt consanguin raciste et
idiot dont l’ancrage sur son territoire, de manière souvent séculaire, est à
fouler du pied. Une nation est une âme,
un principe spirituel, qui renvoie à l’héritage chrétien, et qui ne peut se
fonder que sur la conjonction de cultes voués à l’histoire, à celui des
ancêtres et au territoire habité, disait Ernest Renan. Autant dire l’impensable
aujourd’hui !
Totalement écartée de la sphère publique, la
religion catholique est brocardée, ridiculisée par la satire, asphyxiée par des
procédés sournois et supplantée par de nouvelles sacralités imposées les Think
Tank tyranniquement « progressistes ».
Le XXIème siècle sera spirituel ou
ne sera pas.
Sur ce terreau et ce nouveau rapport de force
qui tient sa logique à la pression démographique, l’Islam tient une place de
plus en plus stratégique. Il devient donc naturel qu’un groupe d’individus non
assimilé veuille tenter de faire plier les institutions par des revendications
tenaces.
Communautarisme, religiosité puissante, communauté
musulmane démographiquement importante… les ingrédients sont réunis pour faire
naitre un mouvement politique organisé autour de nouveau paradigmes.
Houellebecq l’imagine dans Soumission,
son dernier livre, et à nouveau la doxa s’insurge, trépigne, occulte, refuse,
ment. Rien ne sert de vouloir dissimuler l’évidence, plus personne n’est dupe,
son roman est plausible et pose la question de savoir comment une telle arrivée
au pouvoir est réalisable ? Plusieurs conjonctures offriraient cette
possibilité et nous allons les exposer non exhaustivement ici afin d’étayer
notre propos. Imaginons un communautarisme qui croit à la façon anglo-saxonne, pilotée
par un Conseil Représentatif des Institution Musulmanes, qui une fois organisé pourrait
inviter à diner les gouvernants afin de les réprimander et de leur donner la
marche à suivre pour l’année à venir. Ce pouvoir serait donc un pouvoir non
élu, mais parfaitement puissant à compter que les musulmans investissent peu à
peu la sphère médiatico-financière.
Voici un autre scénario : un candidat
musulman promu par un parti historique, qui finirait par se désolidariser dudit
parti une fois au pouvoir. Ici la prise de pouvoir serait parfaitement
démocratique. Par exemple un PS en perdition pourrait parfaitement tenter de
rattraper les choix sociétaux jugés déviants par les musulmans en leur
accordant une tribune plus grande à l’aide d’un candidat de leur communauté
prêt à défendre leurs intérêts. En draguant cet électorat boudé par les
ouvriers, il est fort à parier que leur retour au pouvoir est jouable.
Enfin, nous pourrions imaginer que par l’aide
de partis qui prôneraient la réconciliation entre communautés, très populaires voire
clientéliste dans les zones urbaines périphériques, d’habiles individus
s’immisceraient dans l’échiquier politique d’abord à l’échelle locale puis
nationale. Ici, La prise de pouvoir est aussi démocratique, mais elle débuterait
par les municipales, puis par la députation. Ce scénario est sans doute le plus
redoutable car l’enserrement se ferait avec progression et subtilité.
Ainsi, l’absence de spiritualité des européens,
le présentéisme et le consumérisme ne suffisent plus à endiguer le mal qui ronge l’esprit de l’Homme. Ce mal c’est le
vide, c’est le néant qui gagne les âmes et les cœurs qui attendent d’être
comblés. Si la religion musulmane a le
vent en poupe, elle n’est pas l’unique
alternative à la lutte contre le libertarisme d’autant qu’elle détruit elle
aussi nos traditions séculaires tout comme le système ultra libéral à un autre
niveau de lecture.
Le catholicisme est l’unique moyen de lutte
contre ces deux griffes qui nous enserrent.
I CRISTIANI CORSI
I CRISTIANI CORSI
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