Police perso : Cristiani Corsi: Les Croisades : Mythes et réalités
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lundi 23 février 2015

Les Croisades : Mythes et réalités




 La conférence organisée ce 21 février  par CRISTIANI CORSI avait pour thème : "Les Croisades, mythes et réalités" . Pendant plus d'une heure trente, le président du mouvement a développé un argumentaire précis et documenté autour de l'origine du phénomène des Croisades, de leur signification profonde et les falsifications de l'historiographie moderne et officielle auxquelles il a donné lieu.
 
L'exposé fut introduit par une citation de Saint Bernard de Clairvaux : "Le monde tremble et s'agite parce que le roi du Ciel a perdu sa terre, la terre où jadis ses pieds se sont posés ! Les ennemis de la Croix se disposent à profaner les lieux consacrés par le sang du Christ ; ils lèvent les mains vers la montagne de Sion, et si le Seigneur ne veille, le jour est proche où ils se précipiteront sur la cité du Dieu vivant !"

La Croisade est directement issue de la tradition spécifiquement catholique romaine du Pèlerinage. La "peregrinatio" s'effectuait suite à un vœu, remplissait de vertus, rachetait crimes et fautes. Les trois grands pèlerinages sont Rome, Saint Jacques de Compostelle et Jérusalem.
 
La Croisade ( le terme n'apparaitra que bien plus tard, au XVe siècle ) est un pèlerinage armé conséquence des multiples exactions commises contre les pèlerins par les turcs seldjoukides, un peuple originaire d'Asie converti à l'Islam au Xe Siècle. L'appel du pape Urbain II  à un engagement armé pour libérer les lieux Saints et protéger les pèlerins s’inscrit dans le cadre de la réforme grégorienne ( centralisation de l'Eglise, construction d'hospices et hopitaux, protection des pauvres et limitation des guerres ).
La Croisade ( pélérinage armé ) doit être définie par son but spirituel, vertical, traditionnel. Elle n'est ni une guerre marchande, ni une guerre d'expansion, ni une forme de colonialisme, ni une entreprise de simple géoplolitique, ni même une aventure. Elle fut le fait de pauvres et de seigneurs, puis de monarques  venant de l'Europe entière.
A cette occasion fut définie par Saint Bernard de Clairvaux, docteur de l'Eglise , les conditions de la guerre Sainte que porteront les ordres religieux militaires.
La guerre juste, définie par Saint Augustin, est un mal nécessaire, une guerre par obligation.
La guerre sainte est le fait d'Ordres monastiques combattants ( Templiers, Hospitaliers, Teutoniques etc..), soumis à une Règle.
 
L'historiographie moderne a sciemment falsifié, pour des raisons idéologiques, le récit et le sens donné aux pélérinages armés. Le terme Croisade a été abusivement étendu à des épisodes historiques disctincts ("croisades des albigeois","croisades hussites" etc), et des péripéties diverses (massacres,exactions), afin de donner au tout une interprétation erronée, matérialiste, liée aux modes de pensée dominants actuels. La société moderne, qui est celle de l'inversion des fins et des moyens, conduit à cette interprétation biaisée : le travail ou la sexualité sont vus comme des fins en soi.  Or pour le monde Traditionnel LA GUERRE SAINTE EST UN MOYEN ET LA CROISADE (PÈLERINAGE VISANT A DELIVRER LE SAINT SEPULCRE) LA FIN.
 
Cette interprétation subvertie de la Croisade est celle qui prévaut dans l'enseignement officiel en France. Il convient donc de restaurer et défendre la véritable signification de cette grande page de l'histoire de la Chrétienté. Pour ceux y ont participé, leur volonté était de vivre leur foi. Le Christ est mort pour eux, ils voulaient mourir pour lui, sauver leurs âmes et réparer ce que Saint Bernard de Clairvaux allait appeler "une seconde crucifixion ".
 
Plutôt que de sombrer dans l'autocritique flagellante imposée par un Système qui a tout intérêt à ce que l'Occident sombre, il serait bien plus profitable d’honorer la mémoire de ces gens qui ont tout laissé pour partir à des milliers de kilomètres de chez eux pour "l' Amour de Dieu ".
 
La conférence fut suivie par des échanges et débats passionnés dans l'assistance autour des thème évoqués dans leur dimension historique mais aussi dans le contexte du monde actuel.
Cette soirée fut une réussite, tant pour le nombre que par la qualité des participants et le mouvement CRISTIANI CORSI entend multiplier ce type d'initiatives destinées à développer une dynamique Traditionnaliste en Corse.
 
 

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