Police perso : Cristiani Corsi: INSIGNIFIANCE DE LA LAICITE
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mardi 21 avril 2015

INSIGNIFIANCE DE LA LAICITE




  Les évènements ont été nombreux ces derniers mois à projeter le thème de la laïcité au devant de l'actualité, au premier rang desquels l'affaire Charlie Hebdo. La classe politique française ayant  à l'égard des populations issues de la "diversité" et autres communautés "à part" une attitude que l'on peut désigner par l'expression de "Grand Pardon", et ce depuis l'ère Mitterrand, l'affaire Charlie était suivie de divers faits et annonces. Inégalité de traitement médiatique pour les chrétiens massacrés en Égypte et ailleurs, l'affaire RATP/Chrétiens d'Orient, le premier ministre français qui déclare que la France peut se passer des catholiques mais pas des autres, et l'annonce d'un vaste plan national (français toujours) de construction de mosquées, selon l'habituel principe du trois poids, trois mesures. Autant dire que la laïcité n'a pas été en reste...ou en a pris un coup, selon le coté duquel on se trouve.

   La laïcité prônée par la république française, reprise en régions et en Corse par les préposés de la pensée dominante ayant à leur disposition tout un éventail de moyens, est donc LE sujet central des débats publics, permettant d'occulter ceux portant sur les questions économico-sociales, plus embarrassants pour le pouvoir.

  De qui se moque-t-on ?

  La République Française repose sur un principe de laïcité qu'elle prétend hériter des Lumières. C'est-à-dire qu'elle entend promouvoir le rôle messianique de la raison appliquée aux domaines de la science, de la technique, de la morale, de l'individu et des masses. Cela, sans remise en cause possible. Mais la raison de qui ? Selon quels critères philosophiques pour peu qu'il ne soient pas niais et abstraits ? Dogme de la Liberté ( contre LES libertés réelles et concrètes qui elles, se réduisent comme peau de chagrin  ) ...de la république seulement, c'est à dire de ceux qui la contrôlent et en vivent grassement. La religion des droits de l'Homme en somme, et à ce jeu, celui qui tient la bourse ou occupe le siège qu'il faut est plus égal que les autres, sans autre forme de salut. L'on peut d'ailleurs se demander ( et poser la question, c 'est déjà y répondre ) si cet intégrisme rationaliste n'est pas lui-même un leurre au service de desseins en réalité bien peu "rationnels", relevant d'une action subversive, souterraine, à but "satanique".

   C'est grave, mais alors, pourquoi la laïcité est-elle un sujet insignifiant ?

  Parce que quoiqu'en disent les fameux "préposés" de la république, en Corse ou ailleurs, l'heure n'est pas à débattre du rêve chimérique  de quelques sophistes du XVIIIè siècle. L'idée de laïcité comme contre-religion entendue selon la république française, avec ses grands-maitres et ses rites, sa trinité Liberté-Egalité-Fraternité, est poussiéreuse, stérile depuis 200 ans.  Elle étrique, tenaille, ferme tous les sujets dérangeants, soft-totalitarisme d'une idéologie qui a vécu. Son rabâchage n'y peut plus rien au regard de la convergence des catastrophes qui s'annonce.
   La laïcité comme sujet de société important, c'est un peu la vaseline intellectuelle qu'on tend aux gens peu exigeants pour pas cher, afin d'éviter qu'ils ne tournent leurs regards là ou il faut.

   La réalité, c'est une entreprise de remplacement de populations en Europe, c'est l'étouffement démographique européen. On justifie une telle tolérance aux frontières par l'humanisme, et une pyramide des âges qui décline, mais a-t-on jamais vu en Europe une politique nataliste envers les populations autochtones, encore et encore abreuvées de discours sur la tolérance, le métissage et la repentance. La réalité c'est l'Islamisme toujours plus conquérant, face à des Européens à qui on a appris à n’être rien, même plus chrétiens, par liberté justement, grâce aux idéaux des droits de l'Homme et de la laïcité. La réalité, c'est une jeunesse européenne qui ignore ses origines, son passé religieux, intellectuel, et guerrier. Sa supériorité dans les domaines d'excellence, et la variété de ces domaines. La réalité, c'est qu'en Corse, on se plaint encore et à juste titre de la colonisation de peuplement française,  mais qu'on persiste à ignorer jusqu'à la position stratégique de l'ile sur les grandes routes des flux de populations venant du Sud...complexe du colonisé certainement, qui s'imagine toujours des origines au teint plus halé, ou castration idéologique, assurée par les fameux "préposés" de la République, à l'œuvre dans l'éducation et les associations "indépendantes" qui décident qui a autant de droits que les corses en Corse.






   La réalité, aujourd'hui, ordonne un retour aux valeurs affirmées de volonté, de puissance, de justice, d'honneur, de courage intellectuel et bientôt physique, bref, à des ATTRIBUTS qui ne sont plus ceux des actuels Peaux Rouges cantonnés dans leurs réserves. Il y a peu, en Suisse, un décret a obligé tous les habitants d'un canton à héberger un demandeur d'asile, un par foyer et sous contrainte de la loi. Il suffit de s'intéresser au statistiques de pays qui font encore de la sociologie sans censure, comme les USA, pour comprendre ce qui serait à craindre si demain des bateaux chargés de migrants clandestins s'échouaient en Corse comme cela arrive chaque semaine en Sicile ou à Lampedusa .
   Mais ce n'est pas une mise en garde. Nous ne faisons pas partie de ceux qui craignent quoi que ce soit. Il est simplement pénible, lorsqu'on aime sa terre, de voir qui y dicte le débat idéologique, lorsqu'on sait ce qu'a été notre peuple. Dans le cas d'une situation "à la Suisse" ou de plusieurs débarquements sauvages, voire de naufrages, quelle attitude vous dicteront les fameux "préposés" ? Celle de "laisser la place" comme de bons français ? 
Pour conjurer de telles éventualités, sans doute convient-il de commencer à se désintoxiquer du faux catéchisme des "préposés".



I CRISTIANI CORSI

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