Police perso : Cristiani Corsi: Le terrorisme, l’identité et l’Education Nationale.
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jeudi 8 janvier 2015

Le terrorisme, l’identité et l’Education Nationale.


Après le massacre perpétré au nom d’Allah à Paris hier matin, il est utile selon nous de porter à l’attention des corses comment sont traités les sujets de l’identité, de l’Islam, et de la vision de leur héritage qu’on demande d’avoir aux jeunes insulaires dans le milieu scolaire. Nous estimons que le monde enseignant dans son ensemble est solidaire et responsable des agressions dont l’Europe est la cible.

 

En Corse, s'il y a bien deux domaines desquels on attend ces rôles importants de transmetteurs et de narrateurs de l'identité, ce sont bien la Langue et l'Histoire. L'Histoire de notre ile tout d'abord, mais aussi de notre civilisation européenne, qui tend à s'oublier.

 

C'est ainsi que notre intérêt se porte sur le récit qu'a fait un jeune insulaire, adolescent de 12 ans en classe de 5ème bilingue, de certains discours survenus en cours de Corse et d'Histoire.

 

Durant un cours de Corse, le sujet des origines de la Testa Mora est alors survenu. Le jeune garçon, ayant porté un intérêt précoce mais considérable à la question s'empressa d'expliquer que l'attribution d'armoiries à têtes de maures à la Corse et à la Sardaigne remontait au Moyen-Age, qu'on en trouvait des références jusque dans des régions du nord de l'Europe à cette époque.Il expliqua qu'en ces temps troublés, l'emblème symbolisait les têtes de rois maures sur lesquels il fallut reprendre plusieurs territoires dévolus à la Chrétienté durant la Reconquista espagnole. Il ajouta que les deux iles n'avaient pas fait ce choix, mais qu'elles étaient désignées ainsi dès lors dans les autres contrées. Comme chacun sait, en Corse, le choix du drapeau ne se porta sur la Testa Mora que bien plus tard.

C'est alors qu'il fut surpris des dénégation de son professeur (de langue et de culture Corse). Celui-ci, ne s'embarrassant pas, et rejetant en bloc la version du jeune homme, se contenta d'expliquer qu'il s'agissait d'un personnage Maure de premier ordre, et que celui-ci ayant rendu de grands services à notre patrie, sa tête fut désignée dès cette époque comme emblème de notre ile. Nous nous interrogeons ici sur le caractère fantasque, et les intentions, d'une telle explication. Si toutefois le professeur se reconnaissait, qu'il ne soit pas inquiet des conséquences de sa méprise, le jeune homme n'en a rien gobé.


 

Mais l'autre fait, intervenu en cours d'Histoire celui-là, est autrement plus inquiétant. Moins caractéristique d'une carence dans la connaissance des faits, il est clairement partial et idéologiquement douteux.
 
 
 

Le programme d'Histoire du jeune homme, en classe de 5eme, contient la période d'apparition et d'expansion de l'Islam. Chapitre du plus grand intérêt, d'autant qu'il concerne une civilisation plus que millénaire, et qui plus est différente de la notre, et que pour le coup nous nous enrichirions de connaitre "afin de mieux l'appréhender". La professeur, mêlant discours victimaire pour les uns (les peuples arabes) et culpabilisant pour les autres (les européens), donna explicitement l'opinion selon laquelle, après des siècles de terreur de la part des différents peuples européens, ces derniers avaient une responsabilité collective quant à l'expansion sanglante et aux velléités conquérantes de la jeune religion musulmane à l'époque. Et que de surcroit, il n'était pas étonnant d'en constater des résurgences à l'époque contemporaine, car les occidentaux sont, je cite "encore beaucoup trop racistes, il ne faut donc pas s'étonner si il y a des têtes qui volent en l'air". Nous ajouterons de manière très décomplexée qu'à la suite de tels discours de la part de professeurs, il n'est pas étonnant que dans certaines villes de Corse, des véhicules partent en fumée le soir de Noel. Ce dont il faudrait s'inquiéter, c'est que de tels propos ne murissent dans la tête de jeunes en mal de "leurs origines civilisationnelles", et que ceci n'engendre quelques mises en pratiques à l'encontre de jeunes "chrétiens" encore "beaucoup trop racistes". Donnant licence par ces propos à toutes vélléités de Jihad en Occident, et à tout acte terroriste, nous condamnons la récurrence de ce type de propos dans les milieux éducatifs, qui devraient à l’inverse faire valoir tous les bienfaits dont a été le berceau l’Occident Chrétien, et etre les transmetteurs du message d’Amour contenu dans notre religion catholique, message totalement absent dans les autres religions « abrahamiques ».

Ce qui nous interpelle d'autant plus, à l'écoute de telles élucubrations rapportées par un jeune adolescent, et confirmées par ses camarades de classe, c'est que ces derniers, à force de subir cette soupe idéologique à mi-chemin entre la dhimitude et l'école de Francfort, n'en sont toujours pas contaminés. Le jeune homme se laisse même aller à quelques pronostics: "Je suis sûr que quand on va parler des croisades, ça sera encore nous les méchants", en accompagnant son propos d'un sourire en coin.

 
 
 

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que ce travail de sape de l'identité, entamé par la gauche sociétale depuis les années 70, est propagé dans les milieux scolaires depuis la même époque, et que la déconstruction de l'identité, chez les jeunes corses, mais aussi chez tous les jeunes occidentaux, est savamment provoquée par de tels discours, en continu, dans toutes les disciplines, tout au long de la scolarité, par des idiots utiles qui, dans l'éducation nationale, sont légion. En outre, comment etre surpris de subir des agressions sur le sol européen meme, alors que nous abandonnons notre propre religion, que nos frontières, menaces terroristes ou pas, restent béantes, et que partant, nous nous constituons nous-mêmes et l’Europe comme populations et territoire à prendre.

 

Nous pouvons être fiers, néanmoins, de pouvoir encore tomber sur des jeunes qui, à force d'être confrontés à l'expropriation de leur histoire, finissent par s'en instruire hors du champs scolaire, propice à ce type de propagande.

 

Il devient urgent que, chacun de nous, avec ses moyens, se fasse l'artisan d'un mouvement de réapropriation de notre propre narration, car combien tombent naïvement dans le "story-telling" laïc et immigrationniste, consistant à faire de nous autres, européens, les responsables de tout le mal du monde, ce que nous ne sommes pas, mais qui, de plus, ne devrait en aucun cas justifier le travestissement de notre histoire, et la tenue de tels discours irrésponsables à des jeunes de 12 ans. Il serait de surcroit intéressant de s'enquérir des effets psychologiques de cette propagande, sur la construction de l'identité chez les jeunes.

 Que la paix et nos prières accompagnent les défunts et leurs familles.

 

I CRISTIANI CORSI .




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