L'hiver 2013/2014, a été animé par quelques "coups de gueules", pour des propos déplacés et méprisants à l'encontre de notre Peuple. Animateurs TV ou dessinateurs de presse, français, ils y sont tous allés de leur petite contribution. Nous profitons d'être au lendemain de la commémoration de la défaite de Ponte-Novu, et du recul sur les faits et propos blessants de cet hiver, pour dresser une analyse, en profondeur mais synthétique, de ce que valent ces attaques, de ce que vaut la vision que nous en retrouvons chez nous (médias régionaux, réseaux sociaux, etc...). Nous tiendrons compte également de l'analyse faite par nombre d'officines et de médias sur notre démarche, car oui, nous le clamons haut et fort, le groupe "ethno-confessionnel" aux relents identitaires dont parle "quelqu'un" dans un certain quotidien, nous pensons avec beaucoup de fierté que c'est nous. Au travers de cette analyse ressortira, pour certains, l'examen de notre société, celui de nos détracteurs (les petits racistes efféminés de la télé), ou la critique de l'usage qu'il en est fait tant sur les réseaux sociaux que par les autres courants de la lutte de libération nationale pour d'autres.
Peu importe, compte tenu de la lecture qu'est faite de nos positions, de nos soutiens ou de nos critiques, il était capital, à un moment donné, que nous en parlions.
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1) Pourquoi nous ne donnons pas écho aux multiples tollés Anti-Racistes que ces attaques suscitent?
Tout simplement parce que nous ne considérons pas notre peuple, dans son mythe commun et au travers de son histoire comme une victime tiers-mondiste des méchants occidentaux. Notre peuple a souffert, comme les autres peuples d'Europe et du monde. Avant l'introduction chez nous des rhétoriques victimaires, ce sont ces mêmes souffrances qui en ont fait ce qu'il représentait jusqu'à deux ou trois décennies: un peuple fier, aux valeurs nobles, viriles et aristocratiques (ce dernier adjectif n'a rien à voir avec une quelconque féodalité, mais avec les valeurs qu'il implique dans toutes les couches de la société, c'est ce qui donne cette dimension de seigneur de la nature au berger, fier et sage, "umescu" et néanmoins humble...). Nous refusons également de porter la voix de thèses qui, peu efficaces pour les revendications de notre peuple, sont destinées à être retournées contre lui. En effet, vous pleurez contre le racisme des français qui par là même ne vous considèrent pas en tant que tels mais alors vous voulez: -être considérés à part entière dans la république une et indivisible ?
-la collaboration et le soutien des associations anti-racistes, qui après vous montrerons à vous, chez vous, que communauté historique ou pas, 5000 immigrés annuels, étrangers à votre culture, vos traditions et votre mentalité, ce sont 5000 corses de plus par an....
Il est possible de continuer comme ça à l'infini. À la fin, nous retomberions toujours au même constat: que la victimisation ne règlera en rien tous nos problèmes. Pourtant nous savons que notre Peuple a toujours été déconsidéré, surtout lors des grands conflits, durant lesquels il paya un lourd tribu, de son propre sang, à la France. Nous avons pourtant tous grandi dans la cohabitation de deux idées, celle que la France était ingrate, mais que ceux qui sont tombés sont des héros. C'est ce qu'ont été nos anciens, des hommes qui se donnaient, à Ponte Novu ou à Verdun, contre puis avec la France, nous sommes des warrior, et non des pleureuses. Aujourd'hui, ces états de faits servent une rhétorique , celle du communautarisme victimaire larvé et dévirilisé, au lieu d'entretenir notre "mythologie". On parle aussi des fusillés pour l'exemple de 14-18, du courage des notres à Ponte-Novu dont parle Voltaire, on en parle beaucoup non pour s'incliner devant ceux qui sont tombés et être leurs dépositaires devant l'Histoire, pas du tout, on voudrait en faire une rente de la mémoire, une justification, et cela n'est pas acceptable.
2) Le Racisme Anti-Corses, résultat de l'Anti-Racisme.
Regardons de plus près les "racistes" de cet hiver: un animateur qui pratique la sodomie avec un autre homme, un bobo parisien qui doit boire du thé déthéiné bio issu du commerce équitable et coopératif mais qui vient de loin (un schizo quoi), et un dessinateur qui n'a pas eu assez de répondant testiculaire pour caricaturer Mahomet, et qui a préféré représenter la France comme si elle faisait un étron et cet étron juste en dessous c'était ? C'était la Corse....Trois personnalités anti-racistes 364 jours par an en sommes. Et bien au grand dam de nos compatriotes, nous sommes obligés, pour ce qui est du racisme du moins, de les réhabiliter.
a-Le contexte français: un pays dans lequel on vote dans la même fourchette de temps le droit du sol, la libéralisation de l'avortement (vendu aux françaises pas au immigrées/ne prenez pas ça au pied de la lettre tout de suit et considérez la société dans son ensemble à horizon 50 ans), oú on ouvre les frontière de manière quasi définitive, et oú on dit au français de souche que s'il ne se laisse pas prendre à gifle en bas de son immeuble, dans le métro et devant sa femme, c'est un méchant raciste, un pays dans lequel si tu es efféminé tu es fashion, et oú si tu es blanc hétéro catholique pas handicapé et que tu travailles, tu es.....Hitler ? Hitler n'aurait pas fait mieux s'il avait voulu exterminer son propre peuple !
Ce que ça laisse, et vous devez l'observer quand vous montez sur le continent, c'est une passivité des gens lorsqu'il s'agit des "autres", mais qu'entre semblables, ils se permettent toutes les agressivités, le moindre émasculé dans le bus devient un lion devant un autre français de souche tel que lui....Voilà oú ils en sont.
b-Le contexte insulaire: nous n'en sommes pas encore là mais jusqu'à quand. Ce que nous venons de dépeindre, c'est le destin de toute communauté, lorsqu'elle est sur sa Terre, si elle adopte le slogan anti-raciste tel qu'il nous est servi en Europe depuis les années 80, anti-racisme qui équivaut dans sa rhétorique et ses pratiques, en bout de processus et d'intention, à un véritable racisme anti-blanc, anti peuple originel...genre la communauté de destin ? C'est ça, nous y voilà !
Ils ne sont donc pas racistes, c'est nous, par les récentes visions du monde adoptées à grands renforts de francisation, qui sommes devenus trop français. Ils nous raillent comme s'ils raillaient le beauf, le plouc, le breton, et que sait-on encore ! Parce qu'ils n'ont pas, légalement, le droit de se moquer de quelqu'un d'autre. Remplacez les corses par n'importe quelle autre communauté et vous verrez......et d'ailleurs que valons nous de plus nous autres ici ?
Et oui....la corsisation des emplois, c'est souvent contre eux aussi, mais si c'est d'autres "autres" que nous ? La même castration que les petits français !
Nous, jeunes de ce pays, avons grandi avec des hommes dans notre entourage. Que ce soit au-dessus ou en-dessous de la ceinture, ils ont été la représentation, à nos yeux de l'omu corsu. Aimés dans leur village, protecteurs, aimants, sécurisants, forts, intelligents, généreux de leur personne mais sachant se faire respecter, alors pourquoi nous aussi commençons nous à en arriver là ?
Parce que depuis quelques années, les hommes décris ci-dessus ont été remplacés partout. Promenez vous, vous ne verrez plus que de pales imitations du cadre inférieur frustré dans sa virilité qu'on peut voire en France. Et dans le domaine évoqué dans cet article, c'est le summum !
Oui, maintenant, en Corse, qui nous donnent des leçons, qui nous disent ce que nous devons penser et à qui certains des notres semblent répondre "compris bouana", bref qui nous violent mentalement, ce sont des émasculés à catogan, et ils ont les institutions (françaises) avec eux.
À un tel niveau, la situation mérite grande réflexion. Voulons nous ressembler à ça (la vivisection décrite ci-dessus), ou allons nous enfin nous réapproprier l'idée que représente notre Nation ?
Le temps presse et si cela ne se fait pas, ne faudra-t-il pas, pour un temps, quitter notre mère Patrie, notre Terre corse, non pas par reniement, mais par fidélité à l'Idée-force qu'elle est depuis la TESTA MORA sur son drapeau.
I CRISTIANI CORSI.
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