Police perso : Cristiani Corsi: Storia Nustrale : a CRUCETTA , une révolte chrétienne des Corses ( 1797/1798 )
Drop Down MenusCSS Drop Down MenuPure CSS Dropdown Menu

jeudi 23 janvier 2014

Storia Nustrale : a CRUCETTA , une révolte chrétienne des Corses ( 1797/1798 )

Un épisode de l'histoire de la Corse bien souvent occulté, y compris par certains milieux nationalistes : la révolte chrétienne, populaire et anti-républicaine dite de la "crucetta". Le souvenir du sacrifice héroïque de nos ancêtres, tombés pour la défense de la Foi et de la Patrie éclaire nos pas et guide nos combats.

Suite à la révolution française de 1789, la Corse, à l'image de ce qui se passe sur le continent connaît un regain de répression anti-religieuse. On tente d'interdire aux Corses de pratiquer leur religion. Dans les églises, les vases sacrés sont confisqués ainsi que les cloches qui de toutes les manières n'avaient plus le droit de sonner…

 La situation économique est catastrophique. Depuis 1796, le retour des soldats Français s'accompagne de nombreuses exactions des fonctionnaires, d'une mauvaise gestion des deniers publics, de mesures fiscales considérées comme des extorsions arbitraires, d'une multiplication des perquisitions qui tournent aux pillages, et du retour d'un favoritisme dû au clientélisme. Cet ensemble de vexations entraîne en 1797 une révolte. L'abbé Charles Pierre Casalta de Prunelli  prêche pratiquement une croisade !

La première réunion des révoltés se tient le 14 septembre 1797 au col de San Ghjorghju. Un manifeste présente cette " expédition patriotique comme une véritable croisade ou guerre de religion motivée par l'état de péril dans lequel se trouve la Nation, autrefois si chère à nos ancêtres, tant au temporel qu'au spirituel. "





Après avoir rallié plusieurs centaines de personnes à leur cause, les insurgés réclament  " justice, tant pour la foi bafouée que pour les victimes de la dilapidation des fonds publics".
Finalement, face à cette agitation, l'état de siège est décrété le 11 octobre. On ordonne l'arrestation de tous les révoltés. Plusieurs centaines de personnes sont jugées et condamnées à des peines légères pour tenter d'apaiser la situation.
Alors que la situation se calme dans le Sud, l'agitation commence dans le Nord. Le mouvement parti de la Castagniccia s'étend. Cette nouvelle révolte est appelée " A Crucetta ". On lui donne ce nom car les insurgés arborent à leur bonnet ou sur leur poitrine une petite croix blanche comme signe de ralliement.
Ce mouvement décide lors d'une consultation organisée au couvent Sant'Antone de Casabianca de demander à  Augustin Giafferi, de prendre la tête de la révolte. C' est un vieil homme de 80 ans, ancien général de brigade  qui été au service du roi de Naples, il accepte de prendre le commandement. La Corse était écrasée d'impôts, les meilleurs de ses fils se trouvaient en exil, en 1798 comme par le passé, une République prévaricatrice opprimait un peuple sans défense. Le libre exercice de leur religion était la dernière parcelle des libertés insulaires. Fallait-il, sans combattre, accepter de la voir disparaître ? Un dernier argument réussi à convaincre le général, " Notre cause est juste, les prêtres sont avec nous, non seulement par leurs prières, mais les armes à la main ! " Giafferi accepte donc la charge de Président d'un Conseil de Régence.

Un manifeste est envoyé aux autorités républicaines  réclamant la fin des persécutions religieuses et la libération des emprisonnés.
Plus d'un millier d'hommes armés sont avec Giafferi. Le général Belgrand, comte de Vaubois, aurait voulu parlementer, mais Lucien Bonaparte, alors Commissaire de la guerre à Bastia ordonne une répression énergique. Sous la direction compétente de Giafferi, les insurgés prennent rapidement le dessus. Cependant, ils échouent devant Borgu et leur défaite s'accompagne  par l'affreux supplice d'un malheureux prêtre fait prisonnier des troupes françaises. Sachant que de semblables sévices les attendaient, les insurgés défaits  se dispersent.

Giafferi se retire chez lui à A Porta.  Il est finalement arrêté et conduit à la citadelle de Bastia.
Le 21 février 1798, sur la place Saint- Nicolas à Bastia, douze soldats de la République ouvrent le feu sur le général  Giafferi qui avait gardé sa crucetta épinglée sur le coeur. Face au peloton d'exécution, au moment de mourir, Giafferi crit " Eviva a Patria, eviva Paoli ! ". Le général Vaubois dit après l'exécution de Giafferi : " ce n'était plus qu'une vieille carcasse, mais il eut le courage de braver la République et la mort.
Des troubles continuent de se produire, étouffés à coups d'exécutions sommaires. 
De durs combats se livrent encore et le Fiumorbu est systématiquement dévasté avant que la révolte soit vaincue par le général Ambert.

1 commentaire:

  1. 15 juillet 2014. Bonjour. S'il vous plait, demandez à notre Dieu Jésus-Christ d'éliminer la république française, qui a toujours été une horrible dictature hypocrite, fourbe, menteuse, ravisseuse d'enfants, voleuse, meurtrière diabolique. Les républicains ont toujours fait le mal, parce qu'ils détestent Jésus-Christ et les chrétiens, ils ont coupé les têtes de milliers de gens innocents dans les années 1790, ils pouvaient utiliser les guillotines jusqu'en 1981. Des gens sans têtes, guillotinés par les républicains révolutionnaires, sont enterrés dans le cimetière de Picpus près d'un couvent catholique à Paris dans le 14ème arrt. Seul notre saint Dieu Jésus-Christ ressuscité, a le pouvoir de nous délivrer des fous qui nous gouvernent et nous oppriment en France en 2014. Salut cordial. Dévote

    RépondreSupprimer