TERRASSER LE DRAGON : LA FOI ET LES ACTES (Partie 2)
Après avoir pris quelques exemples de dérèglements tant moraux que politiques, économiques et sociaux, faisons état ensemble de ce qu'il nous manque le plus.
En effet, combien sommes-nous, en Corse, quotidiennement, à faire état de choses dont la tournure est à l'extrême opposé de ce que nous sommes, qui nous désole et nous inquiète ?
Bien sur nous subissons de multiples états de faits qui ne relèvent pas de nos choix collectifs ou individuels, mais que faisons nous pas pour les empêcher de prendre racine dans notre société?
Et que faisons nous tous les jours de notre propre chef pour pour favoriser ce délitement qui, nous le sentons tous sans oser le crier assez fort, induit un basculement irréversible qu'on sent se rapprocher ?
Afin de regarder la réalité et l'avenir en face, faisons acte d'humilité, et remettons en question ce que nous sommes ou, ce que nous sommes tentés de devenir de jours en jours, tellement nous sommes pressés et acculés par ce rouleau compresseur qu'est notre époque, mirage d'individualisme, d'avidité, d'avilissement moral et intellectuel, et d'enrichissement par la soumission à ce que nous ne sommes pas en réalité...
A regret, il faut réstituer ici les propos d'un militant nationaliste corse désabusé par ce que nous ne voulons plus voir mais que nous favorisons tous: " Diu sa ch'in Corsica, simu diventati un populu d'inculati "...veuillez pardonner la grossièreté, mais qu'un homme de cette terre, engagé, sincère dans ses convictions, ayant assez de vécu et de valeur morale soit réduit à faire ce constat est grave, il veut dire qu'à force d'inconscience et de dénigrement de nous même, nous ne pouvons même plus être en mesure de faire à certains la critique de leur vieux fantômes, mais au contraire, nous nous exposons tous à ces vieux fantômes qui règnent avant tout en chacun de nous, de nous tous, par nos actes quotidiens, par la seule considération de notre salut matériel, de notre prostitution morale à un ordre factice, celui de fausses libertés, de l'emprisonnement aux passions les plus vulgaires et criminelles, bref à nos affronts continuels à ce que des ancêtres illettrés pouvaient laisser de plus beau et d'enrichissant aux générations futures: l'idée que la vie physique, matérielle sur cette Terre tous ensemble, la manière d'y travailler, d'y être aidé, estimé, d'y bâtir familles et destins ne peut s'envisager séparément de nos convictions, de nos certitudes, de nos traditions, de nos mentalité, de notre foi...
En effet,ce n'est pas être passéiste mais réaliste, c'est faire preuve de raison et non de superstition, que de dire que nos choix moraux, les principes devant lesquels nous nous agenouillons, ne sont ni folklores ni fantasmes, ni utopies, et que s'ils règnent réellement en nous dans nos maisons, en privé, ils doivent faire force dans nos vies publiques, au travail, au village, en ville, avec ceux qui ne partagent pas toujours nos opinions mais qui sont là pour défendre les mêmes choses que nous. Si nous estimons avoir la foi chrétienne, que nous nous disons chrétiens, soyons le partout, donnons exemple, donnons envie d'être suivis sans séduction, sans intimidation, par les actes.
Ces convictions, la foi catholique soyons clairs, puisque c'est elle notre héritage moral et spirituel, ayons l'humilité de reconnaitre que nous devons la redécouvrir, dans son intégralité, et comme des hommes libres plutôt que de gober ce qu'une école laïque, républicaine et française nous en a dit, car la critique qu'elle nous en a faite était sa propre déscription n'en déplaise aux apparences.
C'est ici notre vocation, et non ce que de pseudos-révolutionnaires ont dit de nous. Là encore, eux qui nous ont accusés de mélanger politique et religion, sont les parfaits représentants d'une religion mortifère, celle qui ne dit pas son nom, celle de la division d'un seul et même peuple, celle de l'individu-dieu, de l'égalitarisme totalitaire, aveugle et génocide.
Nous, nous ne haïssons pas les autres, nous nous l'interdisons. Mais nous sommes animés d'un amour réel puisque sélectif pour notre Terre et nos semblables. Un amour tout entier, aveugle, sourd aux doutes et aux critiques, un amour qui a choisi qui il aime, un amour vrai, plein de foi, de dévotion, de courage, de partis pris, qui dit aux hommes d'être responsables du mal comme du bien envers les autres, et de s'aimer à priori parce que de la meme Corse. Ce sont ces valeurs, sans en rougir que nous portons, nous CRISTIANI CORSI, et plus vous serez chrétiens, plus vous serez de votre pays.
A PACE SIA CUN VOI IN CRISTU, È LIBERTÀ !!!!
« Les partis doivent disparaître : personne n’est jamais né membre d’un parti politique ; par contre, nous sommes nés membres d’une famille ; nous sommes tous voisins dans une municipalité ; nous peinons tous dans l’exercice d’un travail.
Or, si ce sont là nos unités naturelles, si la famille, la municipalité et la corporation sont le cadre dans lesquels nous vivons, pourquoi aurions-nous besoin de l’instrument intermédiaire et pernicieux des partis qui, pour nous unir en des groupements artificiels, commencent par nous désunir dans nos réalités authentiques ? »
José Antonio Primo de Rivera.
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