Police perso : Cristiani Corsi: Piss Christ, ou les "arts" à l'honneur à Ajaccio
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mardi 17 juin 2014

Piss Christ, ou les "arts" à l'honneur à Ajaccio

     Il fut un temps ou les représentations artistiques étaient porteuses d'unité. Elles sont nées, en Occident du moins, comme toutes les grandes réalisations, avec l'objectif de représenter une époque, une civilisation, son message, son idéal moral et esthétique de grandeur, sans pour autant renier ce qu'il pouvait comporter de souffrances au travers de fresques, chants, musiques, tragédies, etc... C'est que pendant longtemps, l'expression artistique était indissociable du sacré, et de la "civitas", la Cité, bref l'Etat et la religion qui étaient entremelés.

     Comme tous les autres devoirs du culte et du service de la Nation, l'art représentait une appartenance, et l'artiste œuvrait pour la gloire de quelque chose qui le dépassait, au lieu de vouloir flatter son ego, et ne vouloir que choquer et s'imposer de force sous couvert de la liberté d'expression. Liberté d'expression qui à notre époque laisse un champs plutôt large à tout ce qui rejette les principes primordiaux des premières réalisations artistiques. Paradoxe et volonté d'insistance pour une société qui, pour avoir repoussé les prouesses techniques et technologiques, est tombée à un niveau moral si bas qu'il n'a jamais été égalé.


       C'est donc à l'ère du "citoyen du monde", de l'"homme-Dieu", des communautés de destins et de la standardisation morale, laïque et consumériste que les dernières terres de croyances, de culture propre, d'identité filiale morale physique et traditionnelle voient s'achever les dernières velléités de colonisation.
       En Corse, nous avons tellement pris l'habitude de nous sentir victimes façon Bangladesh des refus répétés à des "quémandes" répétitives et pitoyables, que nous sommes devenus pleureuses et incapables de renier ce qui nous tue dans l'œuf. Nous avons donc pris l'habitude de demander à celui contre qui certains prétendent lutter (!!!), nous avons nié être un peuple à part entière par l'adhésion à des modes de vie et à des notions conçus par "ce qui n'est pas nous"...ah! œcuménisme social!
       Quoi de plus normal, donc, que sur une île qui lorsqu'elle était Nation et Etat SOUVERAIN, s'est elle-même consacrée à la Vierge Marie, l'a faite sa Reine, un Etat dont l'hymne est le DIU VI SALVI REGINA, voie dénigré ce qu'il est au plus au point jusqu'aux expositions artistiques qui y sont imposées, avec l'argent public évidement.


    PISS CHRIST !!!!! C'est le nom de l'"expo", comme ils disent, qui va être présentée Jeudi au musée Fesch (oui du nom du Cardinal Fesch, vous savez ?) et qui ouvrira ses portes Lundi prochain.
Le prétexte: exposer un tableau sur lequel on voit Jésus-Christ baigné de sang et d'urine... Voilà tout l'art que la Corse, par son inculture et sa rusticité ( ou dont l'identité mêlée à sa catholicité est encore trop forte comme vous voudrez) mérite de se voir présenté dans un musée portant le nom d'un grand dignitaire religieux insulaire, car pour bien humilier, il faut humilier jusqu'au bout.


     C'est d'ailleurs assez surpris que nous apprenons la venue de ces œuvres dans une institution subventionnée, dans la ville impériale, qui plus est sous la mandature de Mr. Laurent Marcangeli.
Nous savons que, sans renier son appartenance à la famille de la droite républicaine, il avait su se faire apprécier par ses déclarations contre le mariage pour tous (un des rares hommes politiques insulaires à avoir eu le courage de se positionner  sur le sujet), et a plu aux ajacciens de par son discours corsiste entre autres. Nous prendrons d'ailleurs le risque d'affirmer qu'il y a de fortes chances pour que cette exposition honteuse ait été programmée sous la municipalité précédente.


     Nous espérons que les ajacciens, et plus largement les corses, sauront réagir comme il se doit, et faire connaitre leur posture vis-à-vis de cette nouvelle orientation artistique que semble avoir pris le musée Fesch, qui devrait prendre son rôle avec toutes les responsabilités dues à la culture qu'il est sensé mettre en valeur.




    Ce type de manifestation doit être vivement contesté sur notre île, par delà les clivages politiques, sociaux, et oserions-nous dire confessionnels.






   I CRISTIANI CORSI.

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