Aux multiples dégradations économiques et sociales qui plongent chaque jour un peu plus l'Europe dans une tiers-mondisation qu'on ne peut nier ni imputer à quelque incompétence involontaire de nos dirigeants jacobins et autres mondialistes,mais à leurs complaisances,sont venues s'ajouter diverses révolutions violentes de nos socles moraux traditionnels tels que le mariage la procréation et l'éducation.Leur ancrage jusqu'ici traditionnel dans nos sociétés était en partie témoin du fantastique héritage humain,culturel et civilisationnel européen.
En effet,malgré l'apathie généralisée que l'on constate de la part de la population corse et de sa classe politique,les réformes sociétales mises en oeuvre par la république française ne manqueront pas d'avoir des conséquences profondes à l’extrême opposé de notre conception de la vie,de notre mentalité et nos valeurs , et qui remettront en question la subsistance même de notre peuple et des autres peuples européens.
Ces bouleversements ,loin d'être les premiers, achèvent un processus engagé il y a plus de 200 ans avec la révolution française destructrice de nos identités au profit de l'avilissement de l'homme par l'homme justifié par l'illusion des droits de l'homme et du libéralisme désormais global.
-La corse piégée dans le giron français subit aujourd'hui les maux que subissent toutes les autres nations européennes:
-le dépeçage économique et social par un matraquage des petits et moyens,le chômage qui ne peut mener à terme qu'à des émeutes de la faim comme en Grèce, une immigration incontrôlée de population aux références culturelles trop différentes pour ne pas mettre en péril les nôtres .
-la détérioration de la dignité humaine due entre autre à un mercantilisme hors de contrôle,mais surtout à un avilissement moral sans précédent dans notre histoire. Par l'anéantissement de toutes les valeurs traditionnelles qui firent la grandeur de l'Europe et lui donnèrent l'influence civilisatrice qu'on lui reconnut pendant longtemps de par le monde.Par la promotion de toutes les déviances sociétales incitant l'homme à s'agenouiller devant ses passions et ceux qui les lui autorisent plutôt qu'à élever sa conscience et rester debout.
Au dessus des nervis jacobins de la République Française,c'est une hyper-classe détentrice de la puissance économique internationale,de la puissance militaire et médiatique,cosmopolite et décadente qui est aux commandes. Une élite financière qui parasite un monde qu'elle modèle comme si elle en était l'héritière légitime de la main même de Dieu.
Ici,sur notre terre,une classe politique carriériste aux accents boboïsés, qui à grand renforts de pulitichella,et à l'approche des municipales,maintient le peuple corse dans un déni permanent des agressions qu'il subit.Pour combien de temps encore?
Pour encore combien de temps le mouvement national peut-il ignorer la nécessaire révolution morale qui lui reste à accomplir?
Réinstaurant, voire réinventant une corse,un peuple,des hommes qui actuellement égarés vacillent dans la même abîme que le reste des sociétés occidentales.
Réappropriant la virilité morale que nos anciens nous ont laissée, pour pouvoir prétendre construire le futur, car comment regarder devant soi si l'on méconnaît le fait de lever la tête ?
Éradiquer de notre paysage les diverses polices de la pensée auxiliaires de l'universalisme républicain,qu'elles soient philosophiques, anti-discriminatoires voir intrinsèquement anti-nationales,sans quoi il nous sera impossible de définir notre propre substance.
Mettre en pratique la primauté d'une communauté de vécu aux intérêts identitaires communs par la langue,la réactualisation de liens sociaux autours de traditions propres à notre héritage culturel et religieux.
Ne plus se poser en rebelles contestataires de notre présent,mais en réfractaires acteurs d'une "être corse" réel dans tous les domaine de la dernière communauté humaine pouvant encore se dire héritière de civilisations pluri-millénaires, et non d'une localité bassement tributaire d'un Etat étranger,jacobin véritable rouleau compresseur de notre dignité.
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